La charge du futur

Un jour, ils seront aux commandes. Et les les jeunes de 18-30 pensent que c’est urgent. Ils sont très critiques sur le monde qu’on leur a préparé et on ne peut leur donner tout à fait tord. On aurait pu faire bien mieux. Beaucoup de conditions étaient réunies pour dépasser les égoïsmes nationaux, pour s’attaquer aux enjeux majeurs, pour enfin penser la globalité. On parle d’éco-systèmes, de co-création, de force de la diversité, de responsabilité collective. Mais dans « Make the Planet great again » que signifie le « again » si ce n’est que nous avons merdé quelque part. L’idée est de réparer ce qui a été cassé, de retrouver ce qui a été détruit. Une sorte de « Réparer les vivants » à l’échelle collective. Alors prenons l’enquête réalisée par OpinionWay et 20 minutes  comme un bon signe, comme une volonté de changer le monde pour le rendre plus propre, plus beau, plus solidaire. Ces jeunes ne comptent que sur eux-mêmes et au contact de start up de l’ESS ils semblent oublier rapidement la perspective de carrières normées dans la finance, le marketing ou l’agro-alimentaire. Pas étonnant que les managers ne voient pas d’un si bon œil les Millenials. La recherche de sens, les questions sur le pourquoi, la volonté de réparer. Voilà des questions bien pénibles dont les réponses satisfaisantes ont du mal à être apportées par ceux qui s’en sont détournés.

Make the work great again, et laissons à celles et ceux qui en ont envie la place pour le faire !

 

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