Sécurité = danger ?


Les éléphants vivent en moyenne dans un zoo  16 ans et dans la nature plus de 50 ans.


On pourrait imaginer que le confort et la sécurité d’un zoo sont bien plus favorables à la durée de vie qu’une savane soumise aux lions, à la sécheresse, aux maladies… Bref un vétérinaire à demeure et un repas médicamenté à heure fixe ne valent pas le plaisir du groupe, des grands espaces, de la liberté.

A méditer par tous ceux qui aimeraient bien découvrir d’autres mondes mais qui imaginent tous les dangers qui les guettent. On n’est jamais aussi vulnérable que statique.

Bonne année 2023

« Voudriez-vous me dire, s’il vous plaît, par où je dois m’en aller d’ici ?
– Cela dépend beaucoup de l’endroit où tu veux aller.
– Peu m’importe l’endroit…
– En ce cas, peu importe la route que tu prendras » dit le Chat « …pourvu que j’arrive quelque part », ajouta Alice en guise d’explication. « Oh, tu peux en être sûre, si seulement tu marches assez longtemps ». L. Caroll, Alice aux pays des merveilles.

Alors je vous souhaite sincèrement de marcher assez longtemps… ou alors de vous poser pendant ces quelques jours de congés pour répondre à la question de notre minet du Cheshire ! Après ces dernières années Covid, ce ne sera pas du luxe 😉

Bonne année 2023 !

 

Quand un hamster tourne sans fin dans ma tête


Mon hamster « Pensouillard »

On sait d’expérience et, cela est confirmé par l’abondante littérature sur le sujet, que la confiance est fragile. Que ce soit la confiance en soi, dans les autres ou dans les organisations, la confiance met longtemps à se construire et se perd très rapidement. Réorganisation interne, plan social, changement de manager, nouvelle priorité stratégique, concurrence de nouveaux acteurs du numérique dont on n’avait pas forcément anticipé la puissance de feu… Toutes ces raisons, et bien d’autres, se combinent entre elles pour créer un contexte de stress régulier si ce n’est permanent. Certains dirigeants pensent même que le changement est bon « en lui-même » dans le sens où il challenge les habitudes, permet à l’organisation de respirer et aux meilleurs de se révéler.
Ce mouvement déstabilise particulièrement ceux qui n’avaient pas spécialement démérité mais qui, par un jeu complexe de chaises musicales et de luttes d’influence, se retrouvent à la mauvaise place au mauvais moment.
Et la machine à perdre s’enclenche : période de doute, sentiment d’injustice, colère, culpabilité, ressentiment, tendance à ressasser les mêmes histoires… La machine à laver est en route, position essorage 1200 tours minutes.
Serge Marquis, psychiatre, utilise la métaphore de Pensouillard, le hamster, qui court dans notre cerveau comme s’il était dans sa roue. Il produit alors des pensées aussi négatives qu’inutiles.
L’ensemble de ce processus finit par créer un sentiment de défaitisme. Très clairement, la petite flamme n’est plus là et une pensée finit par dominer les autres « Je suis nul. Je n’y arriverai jamais ».
Alors comment sortir de ce cycle de pensées dévalorisantes ?
Richard Moss, médecin américain, a très bien mis en évidence que la première chose à faire est d’abord d’accepter ce type de pensées. Pourquoi ? Parce qu’elles sont naturelles. Il explique qu’environ 80 % de nos pensées sont aspirées par l’un des quatre cadres de référence suivants :
le jugement sur soi (“Je suis nul, ça devait m’arriver”…)
Le jugement sur l’autre (“Ce sont tous des salauds qui voulaient ma peau”…)
Le passé (“Si je n’avais pas fait cela, je n’en serais pas là”…)
Le futur (« Ça ne marchera pas de toute façon”…)
Pas de panique donc. Regardons ces pensées se déployer et apprenons à faire la paix avec elles.
Serge Marquis, cité ci-desssus, propose de nombreuses solutions pour y arriver. Comme de se concentrer sur des faits concrets ou de s’assurer que notre respiration est bien toujours sous contrôle. Et puis surtout de faire la paix avec Pensouillard notre hamster afin de l’aider à ralentir sa roue infernale. Et, bien sûr de nombreux livres et stage sont dédiés à ce sujet (voir rubrique pour aller plus loin).

 

  • Serge Marquis, On est foutu on pense trop – comment se libérer des pensées qui polluent notre quotidien, Flammarion, 2022.
  • Sylvie Chokron, Une journée dans le cerveau d’Anna – Notre quotidien décrypté par les neurosciences, Eyrolles, 2020.
  • Richard Moss, Le mandala de l’être, Sagesses, 2017

Elargir sa zone de confort


Elargir sa zone de confort

Perso, j’en ai un peu ma claque de cet impératif qui nous présente notre zone de confort comme devant être en permanence remise en cause. Il faut en « sortir » au risque de devenir un poids mort, un fainéant bref un looser.

Je pense quant à moi qu’il est possible d’affirmer que vivre dans une certaine forme de confort peut être positif et qu’il n’est pas nécessaire de vouloir systématiquement la détruire.
Au passage, nous pouvons d’ailleurs nous interroger sur les raisons qui assimilent systématiquement la zone de confort à quelque chose de négatif. N’est-elle vraiment qu’un périmètre d’habitudes, d’ennui et de monotonie ?
La conviction qui sous-tend cette approche est que, si rien d’extérieur n’arrive, l’individu va rester dans une sorte de pilotage automatique toxique. Il est alors assimilé à la grenouille qui risque à tout moment de mourir ébouillantée si, par malchance, un environnement moins favorable entraîne une montée progressive de la température de l’eau. La zone de confort est, de manière plus ou moins explicite, considérée à la fois comme potentiellement dangereuse et comme le refuge des réfractaires au changement. Un bunker à loosers en quelque sorte. En sortir demande des efforts, des remises en cause et génère naturellement son lot d’interrogations, d’angoisses et de stress. Le changement n’est pas naturel et se fait dans la souffrance puisqu’il arrache l’individu au doux cocon de son train-train quotidien.
Il faut alors le rassurer en lui parlant son langage : « Tu t’inquiètes à tort car finalement tu verras, tu finiras par adorer ton nouvel environnement ».
Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais moi, si on me parle ainsi, je flippe. Rien de plus anxiogène que d’être réassuré de la sorte, non ?
Alors, les professionnels du sujet ont trouvé la solution : ils débaptisent B qui n’est plus une « zone d’inconfort » (par opposition à A) et lui donnent des noms plus doux à nos oreilles comme zone de grandeur, zone de croissance voire “ zone où la magie opère”.
Il n’échappera à personne que les porteurs de ce discours sont ceux qui en tirent le plus de bénéfices. J’ai nommé bien sûr certains managers, membres de comités de direction et consultants internes ou externes. Sans leur engagement sans faille et leur leadership exceptionnel, c’est sûr, rien de nouveau et de positif ne saurait voir le jour.
Finalement, cela dit beaucoup de la représentation qu’ont les entreprises verticales de leurs salariés : une sorte de poids mort réfractaire au changement et toujours en retard d’une révolution organisationnelle. Il faut sans cesse les informer, les rassurer, les prendre par la main et ne pas hésiter, si nécessaire, à les menacer pour qu’enfin ils se mettent en mouvement !
Cette posture infantilisante évite en tout cas aux décideurs de se demander si les doutes ressentis par les personnes directement concernées ne sont pas légitimes et s’il n’aurait pas fallu les associer, en amont, plus étroitement aux décisions. Une perte de temps heureusement évitée puisque, de toute façon ils n’ont qu’une obsession : protéger leur zone de confort.

Ce que je veux dire ici c’est que cette approche ne favorise pas l’initiative, ni la prise de risque, car elle crée une culture où chacun est assigné à un rôle prédéfini, stéréotypé et, disons-le, médiocre.
Imbibés par cette culture qui, avant d’être celle de la plupart des organisations, irriguait peut-être aussi la structure familiale et le système éducatif, notre Tarzan doit, pour réussir, se détacher de cette double représentation : celle d’un être faible qui n’aspire qu’au confort et celle du héros courageux qui va affronter tous les périls pour se réinventer.

Et puis il doit aussi se réconcilier, et c’est notre deuxième point, avec sa zone de confort qui n’est aucunement un frein au changement mais qui, bien au contraire, peut en être une condition de succès. En effet de très nombreux travaux ont montré que ce périmètre que l’on maîtrise est essentiel pour explorer l’avenir. Les travaux de Boris Cyrulnik en particulier sont très éclairants à ce propos. Ils valorisent une notion connue sous le nom de “secure base”, une base de sécurité qui, en offrant des repères stables et en donnant confiance, va permettre d’explorer d’autres territoires. Elle est donc essentielle et, au lieu de freiner le changement va, bien au contraire, le rendre possible.

En vous appuyant sur vos points forts, vos succès et la maîtrise de votre environnement vous allez vous donner toutes les chances de succès.
Il vous faut maintenant adopter l’état d’esprit qui découle de cette double prise de conscience (ma zone de confort est un atout et il n’y aucune raison que je n’aime pas le changement) : aborder votre évolution non comme une rupture mais comme une continuité logique. Il ne s’agit plus de faire sa mue dans la douleur mais de transformer votre vie professionnelle, à votre rythme et selon une technique aussi simple qu’efficace : celle des petits pas.
A ce propos, vous pouvez vous inspirer de l’excellent livre de James Clear « Un rien peut tout changer ». Il traite frontalement, dans le prolongement des travaux de Charles Duhigg sur le pouvoir des habitudes, des difficultés que nous avons à nous changer et s’intéresse à la façon dont nous pouvons y réussir. Il est donc bien au cœur de notre sujet.
La partie de son travail qui nous intéresse ici est celle qui a donné le titre à son livre. Son idée clé est la suivante : nous avons tendance à sous-estimer l’importance d’une petite progression régulière, quotidienne. A l’inverse, nous surestimons celle des grands changements qui sont perçus comme les seuls ayant un impact véritable sur nos vies. Cette approche du changement par “petits pas” est de nature à dédramatiser le chemin de notre réappropriation professionnelle en l’ancrant dans une approche modeste, régulière et cohérente. Elle évite aussi l’écueil d’une prise de risque trop grande et de son corollaire : celui de l’échec flagrant. C’est la philosophie des 1 % qui, en se cumulant et en allant dans la bonne direction, vont produire de grands effets en lien direct avec l’extension progressive de notre zone de confort.

  • Boris Cyrulnik, Sous le signe du lien, Poche, 2010.
  • James Clear, Un rien peut tout changer, Larousse, 2019.
  • Charles Duhigg, Le pouvoir des habitudes, Clés des champs, 2012. 

L’art de la niaque


L’art de la Niaque

Certaines lectures sont véritablement inspirantes. Celle de « L’art de la Niaque » d’Angela Duckworth l’est définitivement.
Angela Duckworth est une psychologue américaine qui a fait de nombreuses recherches pour identifier les caractéristiques de ceux qui réussissent. Elle s’est notamment rendue célèbre par ses questionnaires auprès des nouvelles recrues de l’académie militaire de West Point aux Etats-Unis. Pourquoi certains d’entre eux allaient craquer pendant la période “d’intégration” (épreuves physiques et forte pression mentale) et d’autres pas, voilà la question à laquelle elle a tenté de répondre de la manière la plus objective possible.
Ses conclusions : le succès vient de la niaque (de l’anglais “Grit” que l’on peut aussi traduire par ténacité) c’est -à -dire de l’énergie de la réussite.
Si nous nous sentons sans énergie et que nous pensons jamais y arriver, il faut commencer par recharger nos batteries et être convaincus qu’une partie de notre succès en dépend. Comme on le dit souvent, l’essence avant le sens.
L’image que j’utilise souvent en formation est celle qui fait un parallèle avec la conduite d’une voiture : si nous sommes déjà en 5ème vitesse non seulement nous n’avons aucune reprise mais il est sera difficile d’envisager prendre des petites routes de campagne en gardant cette même vitesse. Car alors il faut s’adapter au nouveau paysage traversé et profiter de ce qu’il a à nous offrir.

 

A. Duckworth, L’art de la Niaque, Poche, collection Psycho, 2017 et talk TED : https://www.ted.com/talks/angela_lee_duckworth_grit_the_power_of_passion_and_perseverance?language=fr

Plongée dans l’ancien monde

Cela fait des mois que j’ai des chèques cadeaux pour au moins 110 euros qui arrivaient à expiration dans quelques jours.
C’est quand même dommage de les perdre ;-(
Je décide donc d’aller à la Fnac et d’acheter quelques livres avant mon voyage en Chine.
J’avais l’habitude de passer des heures dans ce magasin. Mais ça c’était avant, au XXème siècle.
Première impression. Celle de perdre son temps. Métro, pollution autour de la tour Montparnasse… Il faut chercher, monter trois étages et là on se retrouve face à des milliers de livres qui semblent vous tendre leurs petits bras, leurs jaquettes accrocheuses, pour éviter de finir au pilon.
Ce sentiment aussi de se faire avoir en achetant des livres au prix fort alors que les occasions d’Amazon sont à portée de clic.
Mais bon, petit à petit, stand par stand, couverture par couverture, le charme agit. On se laisse bercer, cajoler. Tout cela chuchote doucement à votre oreille. Les vendeurs, contrairement à ce que j’ai pu entendre, sont au petit soin, très disponibles, souriants.
Le vrai monde quoi et c’est en fait un plaisir de se retrouver happé par cette ancienne activité.
Bon les caisses surchargées, les bons cadeaux qu’il faut scanner un par un avec le premier qui ne fonctionne pas, les chiffres que la caissière doit du coup saisir en se trompant plusieurs fois (pourquoi y en a-t-il autant et sont-ils écrits en tout petit ?)… Bref le vieux monde reprend ses droits, celui on l’on est qu’un petit client-mouton. Un homme à côté de moi émet des sortes de ronflements d’exaspération. Ah non, c’est son chien avec casquette et gilet à la Village People qu’il tient dans ses bras. Apparemment, le petit être ne supporte pas d’attendre. Je pense qu’il préfère les achats sur le net. Devant moi, un autre client explique à la caissière pourquoi il ne prend pas une extension de garantie pour ses nouvelles enceintes. « C’est prouvé mathématiquement, Madame, par des algorithmes, l’extension de garantie, ça ne sert à rien ». Devant tant d’aplomb et d’arguments, la caissière capitule. Les moutons semblent de mieux en mieux informés, Madame. Au revoir, et à bientôt ?

3 mois d’une nouvelle vie

Et voilà, cela fait 3 mois que j’ai quitté mon job de DRH Groupe de Randstad.
C’est un choix qui ressemble à un grand saut dans l’inconnu, attaché à la liane d’une seule conviction : mes compétences sont transférables et solubles à 100 % dans une nouvelle vie centrée sur ce qui fait sens pour moi. Bâtir des organisations agiles, délivrer un travail de qualité, rencontrer des personnes avec qui j’ai envie de partager, avoir un impact social positif.
C’est aussi abandonner un réel confort, faire une croix sur un salaire qui semblerait à beaucoup mirobolant, abandonner une entreprise que j’ai vu grandir et qui sait se renouveler pour affronter les grands défis qui sont les siens.
Laisser aussi une équipe de qualité avec laquelle, au fil des jours, on crée cette relation de confiance qui permet de délivrer un service de qualité dans le respect des possibilités et des attentes de chacun.
Il est encore trop tôt pour répondre à la question : pari réussi ou pas.
Mais il y a quelque chose de sûr déjà. Aussi surprenant que ce constat puisse paraître, ma vie d’avant ne me manque pas. Cette régularité, ces trajets quotidiens, ces rituels, ce sentiment d’appartenance.. Rien ne me manque à ce stade.
J’ai l’impression d’être plus vivant, d’être plus moi-même, d’avoir un temps plus harmonieux et aussi plus efficace car je continue à travailler beaucoup. Mais sur un rythme qui me correspond mieux.
Il y a une chose qui ne change pas : l’envie de bien faire, d’être professionnel et de faire ce que je dis. Reste à voir dans quelques mois quels seront les résultats mesurables des actions mises en oeuvre.

HopHopFood alive !

Ouverture de HopHopFood sur l’AppleStore !

Après quelques mois de travail notre application HopHopFood est ouverte sur l’AppleStore. Elle permet aux particuliers d’échanger directement des aliments. Géocalisée et gratuite, elle donne à chacun l’occasion de créer du lien social de proximité. Il faudra encore attendre quelques semaines pour qu’elle soit disponible sur Androïd et sur le web. Pourront ensuite commencer nos pilotes avec le Palais de la Femme (Armée du Salut à Paris 11ème), la Ville de Sceaux (à destination des étudiants) et ICF/Habitat-La Sablière (à destination des habitants de logements sociaux). Pilotes que vous pourrez suivre que notre page FB et notre site internet www.hophopfood.org.

Pour moi, c’est un jalon important dans ma nouvelle vie de « social entrepreneur ». Rien n’est acquis, rien n’est facile, rien n’est encore fait. Mais cela ne m’empêche pas de me réjouir ici et maintenant de cet accouchement pour le moment sans douleur et de penser une nouvelle fois à ceux qui travaillent sur le projet comme à ceux qui nous aident, Institut Randstad en tête.

 

Fluidité

Fluide, restons fluide.

« – Comment ça va ?

–          Fluide et toi ? »

Fluide, voilà une drôle de réponse, non ? Une sorte de cool attitude matinée d’actions harmonieuses. Quelque chose qui nous permettrait de trouver notre place dans le monde, sans stress inutile comme un écho individuel à la liquid modernity de Zygmunt Bauman (1).

Remettons la fluidité au goût du jour. Comme le souligne justement Jean Foucart dans « Fluidité sociale, précarité, transaction et souffrance » (2), la fluidité pourrait être une réponse adaptée à la souffrance produite par une instabilité quotidienne, source d’ajustements et de micro-compromis permanents.

Bref, restons fluides et adaptons-nous pour ne pas souffrir de la liquéfaction de tous ces fondamentaux qui nous ont déterminés pendant si longtemps.
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(1) https://www.amazon.fr/Liquid-Modernity-Zygmunt-Bauman/dp/0745624103
(2) https://www.cairn.info/revue-pensee-plurielle-2009-1-page-93.htm

L’énergie des gestes qui changent le monde


Evénement MakeSense aux Canaux pour « Paris se réinvente ; à la découverte de l’agriculture urbaine et de l’économie circulaire ». Une belle énergie, beaucoup de questions à HopHopFood, de belles initiatives… Je suis impressionné par l’intérêt que l’on sent pour tous les projets qui permettent de se réapproprier la ville, l’espace, l’alimentation… On pense au film DEMAIN et à tous ces acteurs qui à leur niveau changent un peu le monde. L’appétit pour ces changements est immense. Donnons du sens à tous ceux qui en demandent tant ! Merci à MakeSense de fédérer une si belle communauté et de t’attirer autant de belles personnes.
Michel Montagu
Conférence sur l’alimentation urbaine